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Les frotteurs en soirée





La kizomba, une danse pour frotter et serrer... ?

Ces dernières années en Espagne, au Portugal et en France s'est développé et se développe la kizomba... un peu trop à mon goût. Dans mon QG du Caramelo à Séville, ça passe encore, on est toujours à du 3-3-3 avec un peu de chacha intercalé. Mais en France, c'est trop. On vous annonce des soirée SBK (...) et une fois dedans vous avez l'impression que c'est la kizomba qui domine encore et encore. Et sinon DJ quand est-ce que tu nous mets de la salsa et de la bachata ?

Mais là n'est pas le sujet. La kizomba, cette danse si sensuelle, si belle au départ a perdu sa vraie nature. Dans une soirée kizomba, les pas sont les mêmes, pas de variation sauf quelques vrais danseurs. Vrais danseurs ? quelqu'un qui danse bien ou mal est un danseur et pourtant, j'utilise le terme de "vrais danseurs". Ici, on entendra par vrai danseur, celui qui est là pour danser, mais quand il s'agit de kizomba, bien souvent le respect présent en salsa et bachata disparaît, et la kizomba n'est plus qu'une partouse de danse géante où une grande partie de morts de faim font ce qu'ils sont venus faire : frotter et serrer.

J'imagine déjà les partisans dire, encore un rageux qui est jaloux de ne pas savoir danser la kizomba. Je leur donne raison sur un point, j'aimerais savoir danser la kiz mais pour le moment, elle et moi faisons deux. Bref, les frotteurs sont assez mal vus en soirée et ce sont eux qui font que la kizomba perd en classe.

Après ça ne déplaît pas à tout le monde, les cougars, les femmes en crise de la quarantaine tardive, vont elles privilégier les soirées zouk-kizomba, même si elles ne savent pas danser. Et les morts de faims trouvent de quoi manger...

Publié par Frédéric VITRY à 03:54
dimanche 21 août 2016

illustration : zouk cokart.fr
Source : penseespensamientos.blogspot.fr